La démarche artistique de Valérie part d’une réflexion sur l’identité culturelle, d’un désir de toucher l’essence du tambour et des voix à travers les traditions des peuples. Née d’un père micmac, elle est connectée au tambour autochtone, puis aux percussions africaines. Ce qui l’inspire : le souffle, le murmure, la parole, le cri et les pas, ses empreintes, le rythme, la cadence, le tambour et le coeur qui bat. Ce qui caractérise Valérie, c’est l’union entre la voix, chantée en différents dialectes et improvisée, et le rythme qui habite le corps. C’est la transformation du corps en catalyseur, en instrument de création. Son cheminement dans l’univers de la musique du monde lui a donné l’occasion de découvrir des traditions diverses et riches.
Exemple d’activité
Atelier 1
Percussion africaine et chant
Un atelier qui a du rythme et qui vous fera découvrir les percussions africaines mandingues, principalement de la Guinée et du Sénégal. L’atelier débute par une prestation en percussion, suivie d’une présentation des instruments traditionnels africains. Les trois artistes Sadio Sissokho, Cheikh Anta Faye et Valérie Hamelin enseigneront une chanson africaine et feront découvrir l’univers des rythmes par des jeux de mains et de voix. Les élèves apprendront ensuite les techniques de frappe de base du djembé et pourront appliquer leurs nouvelles connaissances dans l’élaboration d’un rythme africain traditionnel, à l’aide de petites percussions telles que les tambourins (petit tambour sans socle avec clochette autour), les oeufs ou maracas et les djembés.

L’atelier se veut une incursion dans la culture micmaque.

Première partie

Les participants s’assoient en cercle avec l’artiste, comme pour les cercles de parole. L’atelier commence avec un chant de bienvenue, ou chant de rassemblement. Suit une présentation de la nation micmaque de Gespeg et du territoire du Gespegewagi. L’artiste présente les tambours autochtones, avec leur symbolique et leurs usages, ainsi que les différents types de danse powow. D’autres aspects de la culture micmaque sont abordés, comme le lien particulier avec le territoire, l’importance de la chasse, de la pêche et de la langue ou encore, le rôle du bouleau dans la vie quotidienne. Les enfants apprennent une dizaine de mots et un chant en langue micmaque, et font une danse au rythme du tambour. À la fin de la rencontre, les participants ont l’occasion de revenir sur leur expérience et une période de questions est prévue.

Deuxième partie

Cette seconde partie de l’atelier est axée sur la roue de médecine, sa signification et ses usages. La roue de médecine, aussi appelée cercle de vie, est un symbole cosmique et fait partie des savoirs traditionnels des peuples autochtones. Les participants seront invités à réfléchir à leur propre environnement (physique et humain) afin de concevoir leur roue de médecine personnelle.