Parcours professionnel

Passionnée par les complexités de l’être humain et la quête de poésie au cœur du quotidien, Anne‑Marie Guilmaine initie des expérimentations à la croisée du théâtre, des arts visuels, de la danse et de la sociologie. Diplômée de l’École supérieure de théâtre de l’UQA, elle fonde en 2006 la compagnie Système Kangourou. Elle y crée des spectacles interdisciplinaires, des performances et des événements inusités : Au détour de mai, en plain cœur des ambivalences (La Chapelle, 2006), 40 % de déséquilibre (La Chapelle, 2007 ; RTA, 2009), Bricolages pour femme et ours polaire (Bain Saint-Michel, 2008), 24 heures d’errance en Amérique (Bain Saint-Michel, 2009), Le saccage de mes illusions (Jamais Lu, 2009), Et tu m’as dit : Ça pourrait s’appeler Mobycool (Microclimats, FTA, 2009) et Mobycool (Jura suisse, 2010 ; La Chapelle, 2010).

Anne-Marie Guilmaine développe une démarche atypique qui cherche à traquer le sens et la vérité dans la dureté du réel. Formée en théâtre, elle s’intéresse rapidement à la danse et aux arts visuels et crée des œuvres où dialoguent ces différentes disciplines, tout en étant fortement inspirées par l’art de la performance. Les acteurs qui jouent dans ses spectacles sont davantage des performeurs : ils portent leur vrai nom, racontent des récits qui sont parfois les leur et s’adressent directement aux spectateurs. En ressort une forme scénique ludique, déstabilisante, ancrée sur le mouvement et le détournement poétique d’actions et d’objets tirés de la vie quotidienne. Les spectacles, les événements et les performances qu’elle a signés jusqu’à maintenant remettent en question les symboles de l’américanité et les tensions entre l’intime et le collectif.

Niveaux scolaires

1re secondaire, 2e secondaire, 3e secondaire, 4e secondaire, 5e secondaire

Liens externes

Confirmer cette information directement avec la ressource.

Approche et Activités proposées

Atelier 1

L’atelier initie les élèves à l’art de la performance, en leur faisant découvrir un processus de création original et une forme artistique audacieuse, voire rebelle. Dans un style dynamique et très interactif, Anne-Marie Guilmaine dresse d’abord un historique de l’art de la performance en s’appuyant sur de nombreux exemples, des photographies et des vidéos. Elle élabore une définition de la performance, en lien avec la performance sportive et académique. Elle les initie aux raisons d’être de la performance en leur proposant une constellation de concepts-clés : la présence du corps, l’éphémère, le risque, la rencontre, etc. L’accent est mis sur la pertinence actuelle de cette forme artistique et son discours critique par rapport au réel : en quoi la performance confronte-t-elle les valeurs ambiantes de la société de consommation ? En deuxième partie, les élèves sont guidés dans l’élaboration d’un canevas performatif : titre de la performance, objets utilisés, lieu d’exécution, liste d’actions effectuées, type de contact avec le(s) spectateur(s) impliqué(s), concepts-clés mis en jeu. Une liste de contraintes ludiques est également mise à leur disposition : « lignes du cœur », « laboratoire vivant », « quelque chose d’unique à partager », « souffle et sueur », « à l’aveugle », etc. Cet atelier s’intègre tout aussi bien à un cours de français qu’à un cours d’art dramatique ou d’arts plastiques.

Autres exemples d’activités

  • Dans une étape ultérieure à l’atelier, l’enseignant (en collaboration avec Anne-Marie Guilmaine) peut organiser un déambulatoire performatif où les élèves réalisent leur performance devant les autres élèves de l’école, à l’heure du midi ou durant une récréation.
  • Afin d’approfondir leurs connaissances de la performance, une recherche portant sur un artiste de performance peut être demandée aux étudiants. Pour reprendre l’aspect ludique de la performance, le texte ou l’exposé oral présentant l’artiste peut être fait sous forme de fausse entrevue ; l’élève joue le rôle de l’artiste et répond aux questions qu’il a lui-même composées.
  • Puisque plusieurs exemples de performances font s’amalgamer texte et photographie, un projet suggéré consiste à demander aux élèves de choisir une action et de la traquer dans la vie quotidienne (des couples qui s’embrassent, des gens qui lacent leurs chaussures, des groupes qui attendent l’autobus, etc.). À la manière d’enquêteurs, ils prennent en photo cette action exécutée par différentes personnes afin de constituer une collection. Ensuite, ils écrivent les monologues intérieurs inventés à partir de ces situations réelles.
1re secondaire 2e secondaire 3e secondaire 4e secondaire 5e secondaire

Note : Communiquer directement avec cette ressource pour savoir si elle offre d’autres activités, notamment pour d’autres niveaux scolaires. Pour en savoir plus sur les conditions d’admissibilité, vérifier la page Aide financière.

Frais et conditions

Confirmer cette information directement avec la ressource.

Région(s) desservie(s)

Bas-Saint-Laurent, Saguenay—Lac Saint-Jean, Capitale-Nationale, Mauricie, Estrie, Montréal, Outaouais, Abitibi-Témiscamingue, Côte-Nord, Nord-du-Québec, Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine, Chaudière-Appalaches, Laval, Lanaudière, Laurentides, Montérégie, Centre-du-Québec

Disponibilités

Confirmer cette information directement avec la ressource.

Assujetti aux taxes

Non

Guilmaine, Anne-Marie