L’artiste souhaite faire découvrir aux élèves ce qu’est une marionnette, les différents types de manipulations et leurs origines. Le masque et l’histoire du jeu masqué peuvent également être abordés.

Les jeunes pourront manipuler quelques marionnettes mises à leur disposition (à tige, à tringle, à gaine, pour ombres, de papier, bunraku). Par la suite, l’artiste explore avec eux les façons de donner vie à la marionnette, avant de les convier à la création d’un personnage vivant à l’aide de différents matériaux comme le tissu, la mousse et le papier. Par des activités dynamiques, les jeunes chercheront l’expressivité dans les matières, et feront jouer la marionnette par leur expression corporelle, notamment par le regard, la respiration, la démarche et le rythme.

Il est possible dans un atelier de donner la priorité à la marionnette ou au théâtre d’objet. Selon le niveau scolaire, le jeu clownesque ou le masque peuvent faire partie des approches dramatiques retenues.

Les jeunes sont amenés à créer en équipe de courtes scènes, par exemple sur la thématique d’un conte connu, qu’ils doivent raconter au reste du groupe avec la matière brute et les matériaux qu’ils auront découverts et transformés ou avec des marionnettes existantes. Le choix des marionnettes ou des objets peut être en lien avec le projet de l’enseignant. Par exemple : technique spécifique de marionnette à gaine pour un projet à la manière de Guignol.

Sur une période plus longue, la fabrication des marionnettes et le jeu peuvent être intégrés dans la présentation d’un spectacle. L’artiste est également en mesure d’aider à la fabrication de marionnette ou de scénographie.

Exemples d’activités

Activité sur une thématique abordée en classe

• Après avoir découvert comment donner vie à la marionnette, les jeunes sont invités à créer une histoire sur des sujets actuels ou historiques.

Activité sur le thème du texte et de l’objet

• Un élève lit un texte théâtral, tandis que deux autres font parler par mimétisme une tête créée avec une boule de papier journal placée dans le collet d’un chandail. Un bras dans une manche, ils doivent penser aux mimiques du personnage, à sa personnalité, à son rythme et au phrasé du texte.
• Les élèves choisissent un objet parmi ceux proposés, puis tentent de lui trouver un regard selon les articulations de celui-ci (par exemple, le nez d’une théière serait constitué par le bec). Sur un rythme donné, ils doivent se déplacer dans l’espace et entrer en contact avec d’autres objets, donnant ainsi vie au personnage. Selon leur âge, les participants présentent au reste du groupe un mouvement intéressant qu’ils auront découvert.
• À l’aide d’un morceau de mousse, les élèves tentent de faire ressentir des émotions à cette matière par la respiration (par exemple le rire, la peur, l’enthousiasme, etc.). Par la suite, des phrases et des mots sont intégrés à la création.