Les élèves sont invités dans cet atelier à confectionner un animal marin avec de la peinture luminescente qui sera éclairée par une lumière ultraviolette. Ce type d’éclairage permet de voir les animaux créés par les élèves avec un effet rappelant le phénomène de bioluminescence.

Étape de préparation (facultative) :

Avant la venue de l’artiste, le groupe pourrait effectuer des recherches sur la bioluminescence marine.

Déroulement de l’atelier :

Clément Côté présente son parcours et il explique comment il emprunte à diverses formes d’art pour poursuivre son travail en interdisciplinarité. Il décrit le processus ayant mené à la conception de son projet de forêt enchantée (5 minutes).

Puis, l’artiste explique les techniques pour fabriquer une bestiole vivant dans l’océan. Les enfants expérimentent le tout en utilisant des morceaux de plastique, des clous et de la peinture fluorescente (sous lumière ultraviolette). L’artiste leur apporte son aide (20 minutes).

Les élèves sont invités à observer les photos et les peintures de l’artiste pour s’en inspirer (5 minutes). Ils plongent ensuite dans la création d’un animal marin avec de la peinture luminescente. Leur animal sera peint sur un carton noir représentant un décor de fonds marins. Après une période de 15 minutes, Clément Côté prend le temps de décrire comment il « invente » des rêves qui deviennent sa source d’inspiration. Tout en continuant la confection de leur animal, les enfants sont encouragés à échanger, à « inventer » des rêves à leur tour et à trouver des titres pour leurs productions (30 minutes).

Après l’atelier, les participants pourront peaufiner leurs peintures avec des crayons-feutres noirs. L’artiste peut fournir des activités de réinvestissement pour poursuivre les activités en classe.

Il est aussi possible de regrouper les peintures des élèves pour former une œuvre collective.

L’intégration d’une réalisation individuelle à une oeuvre collective permettra à l’élève de se familiariser avec les notions de dimension et d’espace.

L’artiste présente d’abord son travail et quelques-unes de ses œuvres à l’aide de photos et de maquettes.

Il remet ensuite à chaque enfant une pièce de carton préalablement taillée en forme d’oiseau-main. Il s’agit en fait de deux mains dessinées, les doigts tendus, et reliées par les poignets. Cette forme simulant l’oiseau en vol devient le matériau de base pour l’apprentissage du langage de la sculpture, du modelage et de l’exploration de l’espace. L’élève est invité à donner vie à son oiseau en le coloriant ou en y traçant des mots et des dessins.

Chacun reçoit ensuite un morceau de gommette adhésive qu’il met sur son doigt et sur lequel il dépose l’oiseau pour le manipuler et le déployer comme s’il s’agissait d’un pigeon voyageur. Les oiseaux-mains se réunissent alors deux par deux pour se transformer de nouveau. Devenues feuillets de quatre pages, les ailes se retournent pour laisser apparaître un conte inventé. Mais l’envolée appelle à présent les oisillons. Un à un, les élèves viennent suspendre leur oiseau à un support rigide de manière à ce que l’ensemble imite une envolée.

Ainsi disposés, les oiseaux sont solides et transportables. Grâce à cette construction, les enfants prennent conscience du bonheur que procure le fait d’être un élément faisant partie d’un tout et nécessaire à l’ensemble. L’oeuvre finale est harmonieuse et propice aux envolées de l’esprit. Les jeunes reçoivent un oiseau-main qu’ils peuvent conserver.

Autres exemples d’activités

• Présentation d’un oiseau-main ayant des yeux percés sur les ailes. L’objet ainsi modifié devient un masque, tel qu’en portent les acteurs au théâtre. Ces yeux ont également pour fonction de communiquer un danger et d’éloigner les prédateurs, à la manière de certains papillons et oiseaux dans la nature.
• Un jeu d’acteur avec les enfants portant des masques peut être proposé afin d’alimenter la création.