L’atelier débute par une présentation de l’artiste, de sa démarche artistique et du trouble particulier dont elle est atteinte. Avec quelques toiles à l’appui, elle explique comment elle s’y prend pour réaliser ses œuvres. L’objectif de l’atelier est de permettre aux élèves de montrer leur faiblesse, leurs problèmes et leurs difficultés et de les transformer en outil de création. Les participants prendront notamment conscience de leur potentiel créateur et de leurs possibilités d’expression.

À l’aide d’une photocopie agrandie d’une photo de lui-même ou d’un proche, l’élève est invité à faire un collage sur toile. Ensuite, il imaginera une ambiance ou une émotion vécue qu’il souhaite peindre. Une fois l’ensemble des œuvres finalisées, une petite exposition sera réalisée. Les jeunes seront amenés à s’exprimer en groupe au sujet de l’œuvre qui les représente et expliqueront notamment le choix de leur photo.

Un court métrage sur Ani Müller sera présenté aux élèves avant la venue de l’artiste.

Une photo des visages de tous les élèves de la classe sera prise par l’enseignant préalablement à l’atelier. Ces photos doivent être agrandies et imprimées en noir et blanc. La production des élèves sera réalisée sur carton ou sur toile.

L’atelier débute par une présentation de l’artiste, de sa démarche artistique et de son cheminement. Elle décrit de quelle façon les difficultés de la vie sont devenues un moteur de création pour elle. L’artiste explique ensuite en quoi consiste l’art abstrait et invite les jeunes à échanger sur ce sujet.

Ani Müller poursuit avec une démonstration de son travail, soit la fragmentation et la déformation des photocopies des photos des visages des élèves. Ces derniers doivent ensuite reproduire les gestes de l’artiste. Ils apprennent à intégrer, avec de la colle, les morceaux de photo sur la peinture.

Guidés par les conseils de l’artiste, les jeunes découvrent comment peindre à l’aide de peinture acrylique sur les morceaux de photos, ce qui aura pour effet de déformer les images. À partir de cela, il est possible d’inventer de nouveaux personnages qui seront le fruit de l’imagination des élèves.

L’atelier se termine avec une période d’appréciation des œuvres.

Avant l’atelier, une recherche est effectuée par l’enseignant afin de trouver des images d’oiseaux du Québec (libres de droits d’auteur), les agrandir puis les imprimer en noir et blanc.

L’artiste commence l’atelier en parlant de ses œuvres portant sur l’environnement qui sont influencées par les changements qu’elle remarque dans la société. Elle parlera de son cheminement en établissant un lien entre la fragilité de l’être humain et celle des oiseaux. Elle prend aussi le temps de définir l’art abstrait et lance un échange avec les élèves.

À partir de sa démarche artistique, Ani Müller montre la fragmentation et la déformation des images des oiseaux en utilisant les photocopies des images d’oiseaux. Les élèves devront faire la même chose. Ils procèdent donc à un collage avec les morceaux de la photocopie sur la toile ou le carton. C’est le moment d’apprendre à peindre à l’acrylique en noir et blanc, sur leur collage, de façon à déformer les oiseaux. De là, les jeunes pourront concevoir de nouveaux oiseaux.