Lucie Bisson invite les participants dans son univers en leur permettant d’écrire un conte ou une véritable menterie. Par le partage de jeux et d’exemples, la conteuse offre un atelier qui suscite le plaisir d’écrire et de raconter. Attention ! C’est contagieux. Le temps alloué à l’écriture est l’assise même du projet et servira de référence tout au long du processus de création. Il est important de noter ses idées et d’ainsi mieux structurer une histoire. Par le fait même, l’élève est amené à comprendre la structure propre au conte ou à la menterie. Ces ateliers offrent des outils d’apprentissage qui servent non seulement à l’élaboration de l’histoire ou d’une petite menterie, mais aussi à la promotion du conte, de la légende, de la langue et de la culture française. Ainsi, l’élève est sensibilisé à la collecte d’histoires auprès des aînés ou d’autres membres de son milieu, est stimulé dans ce sens. Ces ateliers permettent aux jeunes de plonger dans l’imaginaire et de parfaire leur style en rédigeant un texte plus dynamique. Ainsi, l’écriture d’un conte ou d’une menterie est axée sur l’importance d’une introduction captivante, d’un développement en crescendo et d’une conclusion percutante. Par ce projet, les participants vont au-delà de leurs talents ; ils se découvrent, se dépassent et se réalisent. Quoi de mieux qu’un concours de petites menteries pour se valoriser à travers son imagination.

Autres exemples d’activités
Exemples de jeux d’écriture

• Le reporteur : un élève, témoin d’un sujet donné, est questionné par le reporteur, un autre élève. L’information recueillie est livrée au reste de la classe.
• L’objet insolite : un objet concret (un crayon, une bille ou un morceau de bois) inspire d’autres usages, d’autres provenances, d’autres destinées.
• Voici un truc parmi tant d’autres pour stimuler la créativité et… trouver de nouvelles idées.
  Le message : un élève consulte une image secrète et n’en livre qu’une brève description. Ces descriptions recueillies, puis redistribuées au hasard dans la classe incitent chaque élève à retrouver l’image, à son tour,  d’après l’interprétation qu’il fera du message.
• Exemples de jeux d’oralité : Statues d’émotions, Vire-langue (pour bien prononcer), Le grand Fossé (pour prendre conscience de sa voix), Le journal télévisé, etc. De plus, la conteuse travaille avec les élèves sur la présentation de la version définitive de leur conte ou de leur menterie.