C’est par la rencontre du personnage d’Odela, une femme-pilote qui a fait le tour du monde, que les jeunes sont conviés à cet atelier. À partir de livres, de son courrier ou de ses aventures, Odela raconte et anime des histoires venant d’autres cultures. Elle invite les jeunes à observer, à s’exprimer et à imaginer au-delà des apparences. Personnifiée par Diane Thibaudeau, Odela propose avec enthousiasme et optimisme la possibilité de découvrir, de réaliser un rêve, d’entreprendre une aventure ou d’accomplir un projet! Elle ouvre la porte à l’imaginaire et à la rencontre de grands défis. Les légendes et les histoires nous transportent ailleurs pour mieux nous faire comprendre ce qui se passe ici. L’image, l’objet, le langage et la musique appuient le propos de l’artiste. Communiquer aux jeunes «un monde dans un monde» les stimule et les invite à la curiosité, à la recherche, au questionnement et à la réalisation. Ils seront amenés à participer à une danse, à un rituel ou à une expression dramatique. À partir d’une proposition de l’artiste, les élèves pourront également explorer et transformer le mouvement afin de créer ou interpréter une courte danse. Cet exercice façonne la créativité et l’expression du mouvement dansé. La rencontre avec le personnage d’Odela souligne la richesse des diversités culturelles et personnelles, en plus de valoriser l’échange par le jeu créatif et la communication vocale et corporelle.
Exemples d’activités
Odela se présente en révélant dès le départ certaines de ses caractéristiques : la particularité de son nom, son goût de l’aventure, sa fascination pour les différentes cultures et pour tout ce qui nous entoure et compose le monde…
Odela raconte une histoire ou une légende. Elle invite les jeunes à voyager avec elle et leur indique sur une carte dans quels coins du monde ils se dirigent (Nunavut, Tibet, Japon…). L’imaginaire des participants est stimulé à l’aide d’un livre et de nombreuses informations leur sont communiquées : flore, faune, saisons, habitudes de vie, langage parlé et écrit, habillement, expression artistique… Les jeunes nourrissent ce moment par leurs commentaires ou questions. Le personnage d’Odela raconte des anecdotes de voyages avec photos à l’appui afin de rendre tangible son expérience et de permettre aux jeunes de faire des liens avec leur propre réalité.
Odela propose d’expérimenter le mouvement dansé, un rituel ou une situation inspirée de la culture suggérée plus tôt.

• Par exemple, les petits du préscolaire dansent en saluant le ciel et la terre et en transformant leur corps en inukshuk.

• Les élèves de 1^re ou 2^e année se retrouvent au Tibet puis, sur une musique authentique, s’approprient et interprètent le début d’une danse. Ils sont alors invités à créer une courte séquence de danse. Si le temps le permet, un élève est transformé en Tibétain à l’aide d’un tissus et d’un chapeau, puis le reste de la classe prend une attitude rituelle pour saluer respectueusement l’invité spécial.

• Les 3^e et 4^e année s’inspirent d’une légende inuit pour représenter des personnages en mouvements dansés au son d’un chant.

• Les grands de 5^e et 6^e année reproduisent une cérémonie à la manière d’un samouraï et à l’aide d’un éventail. Au son du koto, un maître de cérémonie avec masque et vêtements à la japonaise salue, puis tous les participants en font autant. Les participants exécutent ensuite des déplacements nobles et gracieux avec l’éventail ou le sabre.

Odela échange avec les jeunes quelques mots en différentes langues (inuktitut, tibétain ou japonais) avant de les quitter.
Atelier de danse. À partir d’une légende, d’une culture ou d’une autre proposition, les jeunes sont invités à improviser, à créer et à présenter une courte réalisation artistique. Cet atelier vise principalement la création d’une gestuelle dansée.