Parcours professionnel

Après des études de cinéma en France et plusieurs expériences de création et de production au sein de l’industrie cinématographique roumaine, Bogdan Stefan obtient en avril 2005 une maîtrise en art (spécialisation cinéma) à l’Université du Québec à Chicoutimi avec le moyen métrage À Chicoutimi, il n’y a plus de train bleu. Depuis une dizaine d’années, il écrit et réalise de nombreux courts métrages projetés dans un contexte professionnel dont Pop Corn Story, sélectionné dans le volet Panorama du Festival international du film de Berlin en 2002. L’artiste est également récipiendaire de plusieurs bourses d’écriture et de production du Conseil des Arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec pour le moyen métrage Sur la frontière, sélectionné dans le cadre des Rendez-vous du cinéma québécois 2009.  Bogdan Stefan a initié et réalisé plusieurs ateliers de découverte et de création en cinéma et vidéo en Roumanie et au Québec, notamment dans les écoles de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Niveaux scolaires

3e secondaire, 4e secondaire, 5e secondaire

Liens externes

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Approche et Activités proposées

Atelier 1

L’artiste s’intéresse depuis plus de dix ans aux mécanismes de transmission de sa passion pour le cinéma. Il a notamment réalisé en Roumanie un atelier d’initiation à la culture cinématographique, qui proposait à des élèves de quinze et seize ans de découvrir des oeuvres cinématographiques en salle de cinéma, puis d’être initiés à divers outils théoriques. Ce projet s’est déroulé sur une période de deux ans (1996-1998) et s’est conclu par la réalisation d’un court-métrage. Parallèlement à ses études au Québec, il a présenté trois ateliers d’initiation à la création cinématographique dans deux écoles du Saguenay.

Le premier a permis à un groupe de cinq élèves de troisième secondaire de réaliser une vidéo documentaire sur des projets communautaires initiés par leurs collègues. Dans le second atelier, l’artiste a proposé à des jeunes de quatrième secondaire de réaliser trois portraits de néo-québécois établis au Saguenay. Le troisième a donné l’opportunité à des jeunes de cinquième secondaire de la ville de La Baie de réaliser trois mini-documentaires sur la démolition et la disparition de l’usine Abitibi Consolidated de leur ville et sur le changement de paysage, réel et imaginaire, qui s’est produit aux yeux de leurs proches. Ces trois projets ont non seulement permis aux élèves d’acquérir des outils de réflexion, de création et de production vidéo, mais aussi d’entrer, en racontant l’histoire de l’autre, dans un état de prise de conscience et d’ouverture propice à la découverte personnelle.
Grâce à des technologies de création et de production audiovisuelles de plus en plus accessibles, l’artiste accompagne les participants dans les diverses étapes de réalisation d’un film.

  • Exposé théorique – À l’occasion de la première rencontre, l’artiste s »introduit auprès des jeunes avec des extraits de ses films, par le biais desquels il glisse les notions théoriques nécessaires à la mise en pratique du projet.
  • Sujet – Quelle approche adopter? De quel côté approcher le sujet? Comment le traiter? Conception et écriture du fil conducteur.
  • Planification et préparation du tournage avec délégation des tâches aux membres de l’équipe de création et de production.
  • Tournage et montage-mixage.
  • Présentation de la vidéo et temps de retour réflexif sur la pratique artistique des participants.

Exemples d’activités
Les films de vacances
L’atelier nécessite une douzaine d’heures de rencontre sur une période de deux à trois semaines.

  1. Exposé théorique et présentation du cinéaste à l’aide de la vidéo-documentaire Circulations. Ce film a l’avantage de décrire des activités artistiques (oeuvres in situ dans un parc) par une narration fictionnelle et personnelle. (1h)
  2. Description du projet – Chaque groupe de jeunes (quatre à cinq élèves) choisira une destination rêvée pour leurs vacances. Cela peut être une destination géographique ou imaginaire. S’ensuit une description du lieu, des activités qu’ils pourront y pratiquer, des gens qu’ils pourront y connaître. (2h)
  3. Avec ce fil conducteur en tête, les jeunes partent à la recherche et se documentent sur leur lieu de vacances rêvé. Cette recherche peut se faire à l’école (bibliothèque, Internet) ou à la maison. (3h)
  4. Chaque groupe revient avec des images et des sons de cet endroit rêvé. Les participants ajoutent alors une voix hors champ (enregistrée par un membre de l’équipe) et une séquence filmée (ne dépassant pas 2 minutes) dans laquelle sont mis en scène leurs visages, leurs mains ou leurs pieds, et en lien avec la voix hors champ et l’ambiance du lieu de vacances choisi. (3h)
  5. Court montage-mixage de la vidéo, des photos et des sons. La durée totale de chaque film ne devrait pas dépasser cinq minutes. (3h)
3e secondaire 4e secondaire 5e secondaire

Note : Communiquer directement avec cette ressource pour savoir si elle offre d’autres activités, notamment pour d’autres niveaux scolaires. Pour en savoir plus sur les conditions d’admissibilité, vérifier la page Aide financière.

Frais et conditions

L’atelier nécessite la location d’une caméra et d’un ordinateur portable pour le montage, au coût approximatif de 80$ par jour.

Région(s) desservie(s)

Saguenay—Lac Saint-Jean

Disponibilités

Septembre à juin

Assujetti aux taxes

Oui

Stefan, Bogdan