Le jour où elle a eu des enfants, la poésie a cessé de faire peur à Renée Robitaille. C’est à travers leur bouche et leur regard qu’elle a apprivoisé cet univers. Car la poésie glissait de leurs lèvres comme de la musique émane d’un accordéon. Alors, elle a commencé à écrire et à interpréter des poèmes pour petites oreilles qu’elle a entre autres rassemblés dans le livre cd Quand je tousse, j’ai des poils qui poussent.

L’auteure aborde la poésie par le biais du jeu. Avec les enfants, elle aime faire de la gymnastique avec les rimes, les images et les sons. D’abord, elle interprète quelques poèmes de manière ludique et théâtrale, puis elle demande aux élèves de creuser dans leur mémoire pour y retrouver un souvenir d’enfance. En grand groupe, ils explorent l’un de ces souvenirs, pour en extraire les images fortes et en construire les rythmes et les rimes qui donneront corps à un poème collectif. C’est là l’occasion de faire découvrir aux élèves le plaisir de farfouiller dans les dictionnaires : ceux des synonymes et ceux des rimes.

Cet atelier vise à démystifier la poésie en abordant cet univers comme on raconterait une histoire. Selon le niveau des élèves, on peut explorer l’écriture imagée et rimée, apprendre la construction narrative d’un poème et/ou même toucher au jeu de l’interprétation théâtrale.

Autres exemples d’activités

• Écriture et confection d’un recueil de poésie illustré par les élèves
• Jeux d’interprétation orale : exploration de la rythmique, de l’articulation et du langage émotionnel du corps
• Mise sur pied et présentation d’un spectacle de poésie : avec interprétation théâtrale et narration, confection d’accessoires et de costumes