Bellebrute invite les élèves à jouer avec les rimes et à concevoir un grand personnage en groupe. L’atelier débute par une courte présentation du duo : les différents rôles que Marianne Chevalier et Vincent Gagnon y jouent et le métier d’auteur-illustrateur.

Ensuite, les élèves participent à un jeu-questionnaire sur les rimes à l’aide de personnages illustrés sur des affiches. Ces derniers ont perdu leurs vêtements et leurs accessoires qui riment avec leurs prénoms, par exemple : « Richard le renard a perdu sa guitare, son foulard et son chapeau en nénuphar. » Les élèves doivent remettre ces morceaux égarés à leur place respective sur les personnages.

Par la suite, les enfants illustrent au feutre des motifs colorés sur des morceaux de papier apportés par les artistes. Tous ces petits dessins sont alors assemblés sur une grande feuille de format affiche pour former le corps en plumes d’un grand personnage. Le duo Bellebrute ajoute la tête, les bras et les jambes pour terminer l’œuvre. Ainsi, un personnage rigolo est créé! S’il reste du temps, les artistes peuvent faire la lecture d’un de leurs livres apportés en classe ou répondre aux questions des enfants sur le métier d’illustrateur.

Bellebrute convie les élèves à concevoir une illustration sans queue ni tête! L’atelier débute par une présentation du duo : le métier d’auteur-illustrateur et les rôles que Marianne Chevalier et Vincent Gagnon jouent au sein de Bellebrute. Ensuite, les jeunes réalisent un exercice de dessin surréaliste en pigeant trois morceaux de phrases : un avec le sujet, un avec le verbe et un dernier avec l’objet, par exemple : « L’arrosoir / hurle (sur) / le mur de diamants. » L’élève se retrouve avec une phrase saugrenue à illustrer.

L’un des artistes pige d’abord trois morceaux de phrase et l’illustre ensuite sur une affiche devant les enfants. Lors de cette démonstration, la classe aide l’illustrateur à trouver la meilleure façon de mettre en image la phrase étrange pigée. Ensuite, à l’aide de cette illustration et d’autres exemples, les enfants doivent composer eux-mêmes une image grâce à leur imagination. Une fois tracées, les images pourront être colorées et accompagnées de leur phrase respective. L’enseignant peut relier tous les dessins pour en faire un livre surréaliste ou simplement les exposer en classe.