Par le moyen de contes, de légendes, de chansons traditionnelles, d’instruments de percussion et de pas gigués, l’artiste imprègne aux enfants, d’une façon dynamique, des notions de notre héritage bien de chez-nous. Tous les ateliers suscitent la créativité des jeunes et se terminent par une période réservée à des questions.

Préscolaire et premier cycle du primaire, adaptation scolaire (préscolaire et primaire)

La marionnette Poiléplume sert de catalyseur afin de favoriser et de stimuler l’écoute. Captivés par les histoires, les élèves apprennent des rudiments de la grande Histoire en plongeant au cœur de la tradition québécoise. Transmis de génération en génération, le conte de Poiléplume nous vient de l’époque de la Nouvelle-France. Poiléplume y rencontre des êtres fantastiques qui seront ses amis ou ses ennemis, vivant des aventures plus extraordinaires les unes que les autres. Les étapes de ces aventures sont illustrées par des chansons.

Exemples d’activités

• Tout au long de l’atelier, les élèves chantent, miment, dansent, s’animent et sont invités à tout moment à répondre aux stimuli par une gestuelle ou par une réponse dans les chansons traditionnelles.
• Chansons « actées » dans lesquelles les enfants deviennent des personnages.
• Jeux de percussions traditionnelles : os, cuillères, bonhommes « gigueux », bodhrán.
• Petits tours de magie.

Deuxième et troisième cycles du primaire – Jeu de rôle
Les élèves sont invités à plonger plus profondément dans l’époque de la Nouvelle-France en se mettant dans la peau de personnages. Ils y rencontreront son fondateur, Samuel de Champlain. Ils côtoient aussi le Sieur de Maisonneuve et Dame Jeanne Mance fondateurs de Montréal, dont nous célébrerons en 2017 son 375^ièmeanniversaire. Apprenant l’histoire véritable de ce héros, les élèves ne sont pas uniquement des figurants de l’histoire, ils incarnent divers personnages.

L’artiste apporte en classe une toile représentant la carte de la Nouvelle-France dessinée par Champlain, des photos illustrant les instruments anciens utilisés dans les chansons ainsi que quelques éléments de costumes afin de permettre aux jeunes de se glisser plus facilement dans la peau des personnages.

L’artiste propose également une initiation à la généalogie en présentant son ancêtre, Jean Hélie dit le Breton-Tête-de-Cochon, arrivé 40 ans après la mort de Champlain sous le règne de Louis XIV. Cette approche éveille la curiosité des enfants et à les inciter à faire des recherches sur l’histoire de leur propre famille. À cet aspect historique se greffent des légendes, des contes, des chansons et des percussions traditionnelles. Cet atelier est adapté aux classes d’accueil en tenant compte de leur niveau d’apprentissage de la langue.
Exemples d’activités

Réflexions sur le personnage de Champlain :

• Recherches à la bibliothèque ou sur Internet sur les instruments de musique utilisés à l’époque de Champlain : luth, cistre, viole de gambe, harpe, vièle à archet médiévale, etc.
• Questions à débattre en classe : Champlain est-il un véritable héros de notre histoire? Si oui, quelles qualités possèdent-il? Sinon, que lui manque-t-il pour être un véritable héros?
• Retour dans le temps : « Imagine-toi à l’époque de Champlain… Aurais-tu aimé faire partie de son équipage sur le bateau Le Don de Dieu? Aurais-tu aimé explorer et faire la découverte d’une nouvelle rivière ou d’un nouveau territoire par exemple? Décris une aventure qui aurait pu t’arriver avec Champlain après la fondation de Québec en 1608… ».

Secondaire
Chez les jeunes du secondaire, l’artiste aborde la chanson et le conte traditionnels sur les thèmes de Rose Latulippe, des contes de la Beauce (sa région d’origine) et des contes amérindiens. Elle s’inspire également de l’histoire vraie de son ancêtre Jean Hélie dit le Breton-Tête-de-Cochon, arrivé en 1668, et de celle de son aïeule Jeanne Labbé, Fille du Roi. Cette histoire devient prétexte à une leçon de généalogie qui correspond à l’histoire de tous les descendants Français, dans laquelle légendes, contes, histoires vraies et chansons se côtoient joyeusement.

Exemple d’activité

• Après avoir énoncé quelques faits historiques, raconté une série de contes et de légendes et fait quelques chansons traditionnelles, l’artiste raconte la légende de Rose Latulippe. Elle demande ensuite aux élèves de choisir en petits groupes la fin de l’histoire selon les quatre dénouements qu’elle leur propose. Quelques volontaires racontent ensuite l’histoire à leur façon.