L’artiste vérifie d’abord avec l’école si celle-ci est intéressée à fabriquer elle-même des osselets à l’aide de bambous ou de côtes de bœuf. Il fait alors parvenir à l’enseignant la méthode de fabrication de ces instruments en prévision des activités de création à venir. Benoît Bourque souhaite susciter l’intérêt des jeunes pour la musique et la danse, dont la gigue. Les garçons étant souvent moins attirés par l’élément danse, il a dans son répertoire des danses plus physiques qui rejoignent davantage ceux-ci.

Exemples d’activités

Cet atelier initie les jeunes au rythme et aux instruments de percussion de la musique traditionnelle québécoise. Leur participation peut commencer avant l’arrivée de l’artiste par la préparation des os de bœuf. Pour chaque groupe d’âge, l’activité culmine par une création rythmique collective adaptée aux capacités de chacun. Au premier cycle du primaire, le rythme est abordé par le tapement des mains, puis par l’apprentissage des techniques de base des cuillères et du tapement des pieds (podorythmie) à un et deux sons. Au deuxième cycle du primaire, les mêmes techniques de base sont abordées et les élèves sont initiés à la technique des os et à des techniques de cuillères plus poussées. Selon leur niveau, les élèves du secondaire abordent de façon plus approfondie les techniques de base des os (position des mains, claquement à un et deux sons, triolets, roulements de base), des cuillères (rythmes de base à trois sons, sons détachés avec les doigts, etc.), de la podorythmie (rythme de base un, deux et trois sons) et de la gigue (position du corps, transfert de poids, frottés simples, etc.). L’artiste peut également proposer des ateliers de danses traditionnelles québécoises et de gigue.