Parcours professionnel

Geneviève Bournival travaille comme scénographe professionnelle dans le milieu théâtral de Québec depuis 2013.

Cultivant un goût pour la lecture et l’imaginaire et désirant voir ce qu’elle lit se matérialiser devant elle, elle se dirige vers la scénographie. Au fil de son apprentissage, elle découvre ce pouvoir qu’a le théâtre de transformer la matière par l’évocation ou la suggestion tout en faisant participer l’imaginaire du spectateur.

Au départ, son objectif était de se spécialiser en conception et réalisation de décors, le rapport entre le personnage et le lieu qu’il habite l’intéressant tout particulièrement. Toutefois, après des études au Conservatoire d’art dramatique de Québec, elle tient à maintenir une grande polyvalence et accepte autant des contrats d’accessoires que de costumes, de marionnettes et de décors.

Désirant élargir ses connaissances en confection des costumes, elle participe à plusieurs formations en couture. Elle se lance dans la conception et la réalisation de costumes pour La grande échappée (2015), du Théâtre de la Dernière Pluie, et pour Sens (2016), le spectacle de fin d’année d’Entr’actes.

Au printemps 2017, après avoir suivi la formation de Sébastien Dionne et Isabelle Roger intitulée Couture de base niveau II : compréhension du vêtement, des textiles et ajustements, elle travaille brièvement dans l’atelier de confection créative Par Apparat où elle peaufine sa technique.

En 2015, Geneviève pousse plus loin un intérêt qu’elle avait déjà pour la marionnette en suivant la formation L’ombre et son double de Jean-Pierre Lescot. Peu après, elle travaille chez Pupulus Mordicus sur certaines marionnettes de Machineries. Le Théâtre de la Dernière Pluie lui confie ensuite la conception et la réalisation des marionnettes de leur création Conte pour soir de tempête. En 2017, elle se joint à l’équipe de confection des marionnettes de Pupulus Mordicus et travaille sur la pièce Les véritables aventures de Don Quichotte de la Mancha.

Malgré son envie de polyvalence, elle conçoit davantage de décors. Depuis 2014, elle a créé entre autres des décors pour la compagnie de théâtre Les Fous de la Rampe, le Théâtre de la Dernière Pluie et un pour une école secondaire. Elle collabore aussi aux décors de La bibliothèque la nuit de Ex Machina et de Gloucester, présenté par le Théâtre de la Bordée.

Niveaux scolaires

4e secondaire, 5e secondaire

Liens externes

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Approche et Activités proposées

J’imagine... un décor de théâtre

Dans l’atelier J’imagine... un décor de théâtre, l’élève conçoit un environnement scénique à partir de la description d’un lieu. Afin de partager ce qu’il a en tête, chaque élève doit réaliser une maquette de décor. Il est suggéré que les élèves participant à l’atelier aient un intérêt pour le théâtre ou la littérature ainsi que pour les arts plastiques. Le contexte de départ du projet est choisi par les élèves ou par l’enseignant. Il faut sélectionner un extrait de roman ou de pièce de théâtre dans lequel il y a une description de lieu et des informations au sujet des personnages qui s’y aventurent ou qui y habitent. Chaque élève retient les éléments les plus importants qu’il doit intégrer à son décor pour que le lieu soit reconnaissable. Il réfléchit à l’atmosphère que celui-ci dégage et à l’effet qu’il produit sur les personnages afin qu’une personne regardant la maquette définisse le lieu et l’ambiance dans laquelle l’histoire se déroule. L’élève peut commencer par faire un dessin, une peinture ou un collage en couleur qui illustre le lieu choisi. Son esquisse est réalisée sur du papier ou du carton avec des crayons de couleur ou de plomb, des feutres, de la gouache ou de la peinture acrylique. L’illustration peut tendre vers une représentation figurative ou plus abstraite du lieu. Les couleurs choisies font partie intégrante de l’ambiance que l’élève veut instaurer. D’après son esquisse de lieu, l’élève construit sa maquette. Il lui est suggéré d’utiliser les dimensions de la scène de l’auditorium de son école comme référence pour les dimensions maximales de son décor. Il doit également considérer les angles de vision du public et s’assurer que son décor comporte des aires de jeu, des entrées et des sorties pour les comédiens. Dans sa maquette, les éléments de décor sont à l’échelle et peints selon les couleurs et finis désirés. La maquette doit être précise, puisque c’est un outil de référence important quand vient le temps de construire et de peindre un véritable décor de théâtre. Un personnage doit y être intégré pour que la personne qui le regarde saisisse rapidement les rapports de proportions que l’élève concepteur a établis entre l’humain et son environnement. Pour cet atelier, les élèves ont avantage à être autonomes, curieux, imaginatifs et proactifs. Les élèves de 4e et 5e secondaire devraient y trouver leur compte, puisque leur sens de l’observation, leur capacité d’analyse, leur habileté à communiquer et à partager leurs idées, leur créativité, leur sens esthétique et leur dextérité fine sont tous sollicités pour mener leur projet à terme.
4e secondaire 5e secondaire

Note : Communiquer directement avec cette ressource pour savoir si elle offre d’autres activités, notamment pour d’autres niveaux scolaires. Pour en savoir plus sur les conditions d’admissibilité, vérifier la page Aide financière.

Frais et conditions

L’atelier se tient dans une salle de classe d’arts plastiques avec des tables ou des bureaux de travail. L’accès à au moins un lavabo pour nettoyer des pinceaux est nécessaire. Les élèves doivent avoir leur matériel de base servant aux cours d’arts plastiques. Les ciseaux et pinceaux de la classe d’arts plastiques sont utilisés, ainsi que, si possible, des pistolets à colle thermofusible, des couteaux utilitaires à lame rétractable, un tapis de coupe, des pinces et règles à découpe.

Optionnel :

  • L’accès à plusieurs prises de courant pour y brancher des pistolets à colle thermofusible
  • L’accès à un ou des ordinateurs avec une connexion Internet et une imprimante
  • L’utilisation d’un projecteur ou tableau interactif pour faire la présentation de l’activité à l’aide d’un support visuel

À noter que l’activité peut se faire avec un minimum de matériaux, soit du carton, de la colle ou du ruban adhésif et de la gouache ou de la peinture acrylique. Les élèves pourraient aussi être encouragés à faire une cueillette de matériaux recyclés en prévision de l’activité.

Région(s) desservie(s)

Capitale-Nationale

Disponibilités

de septembre à juin

Achat de matériel

Carton, carton mousse, bois de balsa, papier, argile ou pâte à modeler, colle, ruban adhésif, ruban à masquer, peinture, gougeons de bois, fils de métal, lames de couteaux utilitaires, tubes de colle thermofusible, savon à vaisselle (pour le nettoyage des pinceaux), etc.

Si l’enseignant en arts plastiques préfère utiliser le matériel de sa réserve, il n’est pas nécessaire d’acheter d’autres matériaux.

Assujetti aux taxes

Non

Bournival, Geneviève