Parcours professionnel

Véronique Béchard a obtenu un baccalauréat en enseignement de l’art dramatique de l’UQAM en 2003. Travaillant en animation depuis 1998, elle est active tant avec Céline Dion qu’avec des détenus en milieu carcéral, a conté autant pour des enfants que pour des personnes âgées. Elle s’inspire du ridicule de la vie, qui domine ses moments préférés non pas dans le malaise qu’il peut susciter, mais dans le délice d’y assister. Ce sont ces instants précieux d’être un spectateur privilégié, cette scène où le tragédien s’est enfargé, cette zone où la chemise ne s’est pas fermée, où un bout de laitue n’a pas été avalé. Elle aime transformer ces moments, les faire remarquer, et puis montrer aux élèves comment naissent les histoires et comment les raconter.

Son parcours d’animatrice polyvalente et de performeuse de rue lui confère des qualités de prise de contact et de mise en confiance rapide avec les classes, ce qui laisse une grande place à la création et à la concrétisation des projets.

Elle reçoit le Prix du public et le Prix du jury au Concours international de la grande menterie en Nouvelle-France de Vaudreuil en 2013, de l’Amicale des arracheuses et arracheurs de dents de Québec en 2014, le Prix du jury lors du Festival de la parole au conte des Ami.e.s Imaginaires de Québec en 2015, et le coup de cœur du public lors du même festival en 2016. On l’a vue conter dans plusieurs écoles, aux Dimanches du Conte à Montréal, dans plusieurs bibliothèques du Québec, aux Voûtes de la Maison Chevalier à Québec, à la Maison Saint-Gabriel, à la Maison de la littérature de Québec, dans une cafétéria d’ouvriers miniers à Deception Bay et, bien sûr, auprès de ses propres enfants.

Niveaux scolaires

Adaptation scolaire (préscolaire et primaire), 4e primaire, 5e primaire, 6e primaire

Liens externes

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Approche et Activités proposées

Conter, des menteries?

Cet atelier a pour objectif de démystifier la création d’un conte ou d’une menterie par le biais de parties déjà construites, tirées soit de contes traditionnels connus, soit du vécu des élèves (anecdotes), sur lesquelles on s’appuie pour faire naître un nouveau récit. Les parties déjà faites sont plus longues pour les plus jeunes, tandis que les plus vieux en ont plus à combler. Ainsi, l’atelier s’adapte au niveau des élèves.

Introduction : causerie interactive sur les différences entre les histoires, les contes, les mensonges et les menteries; petite incursion dans le monde de la tradition orale; exemple de menterie, très courte.

Mise en action : jeu physique pour brasser les souvenirs et les idées, avec vocalisation de ce qui se passe dans leur tête (petit brouhaha).

Après un bref retour pour calmer les élèves, on inclut quelques notions techniques dans la construction d’un récit (ex.: la loi des 3 fois, l’exagération, les sauts dans le temps et le type de narrateur).

Consolidation : L’animatrice raconte un début d’histoire et les élèves travaillent en sous-groupes pour élaborer une fin en lien avec l’histoire. Si l’atelier se déroule sur 2 périodes, les élèves sont invités à développer une menterie à partir d’un souvenir d’enfance qui leur appartient ou qui appartient à un membre de leur famille.

Conclusion : dégustation des histoires ou des menteries (minutage nécessaire).

4e primaire 5e primaire 6e primaire

LSQ, histoires, contes et menteries, possible?

Cet atelier s’adresse à des classes d’élèves sourds ou malentendants qui connaissent la langue des signes québécoise. Il est adapté à des élèves des 2e et 3e cycles du primaire. Il a pour objectif principal la création d’un court récit signé, vrai, inventé ou déjà connu (un conte traditionnel).

Les plus jeunes travaillent en équipe de 3, et chacun a une partie à préparer (introduction, nœud et conclusion). Les plus vieux travaillent aussi en équipe, mais en duo, le regard de l’autre faisant office de miroir ou de premier public.

Introduction : discussion interactive sur les différences entre les histoires, les contes, les mensonges et les menteries; petite incursion dans le monde de la tradition orale; exemple de menterie signée, très courte.

Mise en action : L’artiste demande aux élèves de sortir une feuille et un crayon et d’inscrire les numéros de 1 à 5 sur la feuille. Ensuite, elle leur demande de se placer debout au fond de la classe. Elle donne des thèmes et, à tour de rôle, les élèves doivent se placer dans ce qui devient une murale vivante. Chaque élève écrit ensuite un mot ou une petite phrase à côté du numéro 1. Le tout recommence jusqu’à 5, en changeant les thèmes (ex. : à l’hôpital, au restaurant, au cinéma et dans une course automobile).

Consolidation : les élèves se placent en équipe pour élaborer leurs histoires respectives, soit à 3 sur une même histoire pour les plus jeunes, soit, à 2, pour les plus vieux.

Conclusion : les élèves qui le désirent présentent leurs créations.

Adaptation scolaire (préscolaire et primaire)

Note : Communiquer directement avec cette ressource pour savoir si elle offre d’autres activités, notamment pour d’autres niveaux scolaires. Pour en savoir plus sur les conditions d’admissibilité, vérifier la page Aide financière.

Frais et conditions

Salle de classe avec possibilité de repositionnement des pupitres
Présence d’un tableau noir ou interactif

Région(s) desservie(s)

Bas-Saint-Laurent, Saguenay—Lac Saint-Jean, Capitale-Nationale, Mauricie, Estrie, Montréal, Outaouais, Abitibi-Témiscamingue, Côte-Nord, Nord-du-Québec, Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine, Chaudière-Appalaches, Laval, Lanaudière, Laurentides, Montérégie, Centre-du-Québec

Disponibilités

de septembre à juin

Assujetti aux taxes

Non

Béchard, Véronique