La rencontre est basée sur un échange d’idées par le biais des réponses de l’auteure aux questions des élèves, le tout se déroulant sous le signe de l’humour. Manuscrit raturé et corrigé en mains, l’auteure prouve concrètement que l’écriture ne s’improvise pas, ni dans son cas, ni dans celui de l’élève, mais qu’elle se crée dans un processus qui devient un véritable jeu. Ayant de nombreuses catégories d’œuvres à son actif, l’auteure aborde les divers genres littéraires et, selon le cas, survole les différences dans le processus de création entre le livre, le théâtre, la télévision et le cinéma. La profession est aussi abordée par les élèves. L’auteure répond à leurs questions tout en s’adaptant à l’âge des jeunes rencontrés. En somme, l’animatrice souhaite témoigner du fait que leurs productions écrites correspondent aux mêmes processus de création que ceux des écrivains professionnels et que, à ses yeux, l’écriture résulte d’un tandem indissociable : travail et passion! Bernadette Renaud propose des fiches pédagogiques aux enseignants qui le désirent.

Exemples d’activités

• Laisser l’idée cheminer en soi – Afficher en classe des listes de sujets variés auxquels les élèves pourront inconsciemment réfléchir en vue de productions écrites futures.
• Écrire pour être lu – Écrire pour d’autres élèves, pour une classe de même niveau, pour des plus jeunes, ou encore pour ses grands-parents ou sa gardienne…
• Regarder son texte à la loupe – Revoir la version finale de la production écrite avec une loupe spéciale. Cette loupe refuse tous les verbes être, avoir, sembler. Elle refuse également qu’un verbe, un nom ou un adjectif soit utilisé deux fois.
• Le recul face à l’histoire – Écrire une histoire en septembre puis, de mois en mois, aux deux mois ou au trimestre, reprendre le même sujet afin de créer une toute nouvelle histoire, sans relire la précédente. La version de juin sera sans doute encore plus intéressante…